« Guinée Elections Sans Violences » c’est le nom d’un projet qui vient d’être lancé ce mardi par le réseau Coalition des Jeunes pour la Paix et la Démocratie (CoJelPaid). Cette structure de la société civile compte promouvoir le dialogue entre les acteurs de la vie sociopolitique afin d’avoir une élection présidentielle sans violence en Guinée. Abdoul Sacko coordinateur de la CoJelPaid explique les piliers du projet.
« La promotion de la médiation sociale, c’est-à-dire l’intervention de tous les acteurs sociaux et de la communauté internationale pour faciliter le dialogue entre les parties prenantes du processus électoral, pour que tout ce que nous avons en terme de différend, en terme de contentieux électoral soit géré dans le respect des textes de lois par le dialogue, pour que chacun dans ses préoccupations mais aussi dans ses ambitions soit pris en compte dans le strict limite de la loi. Le deuxième pilier consiste à faire une sorte de veille électoral, le monitoring de la violence aussi bien dans les discours, dans les actes mais aussi la violence dans l’observation stricte des textes de lois en matière électorale. Le troisième pilier c’est l’information, la sensibilisation de la population sur toutes les étapes du processus électoral notamment sur le contentieux électoral » a t-il déclaré.
Présidant la cérémonie de lancement, Mamady3 Kaba, Porte-parole de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) s’est réjoui de cette initiative qui vise à permettre d’avoir une élection sans violence. « L’intitulé même du projet promet beaucoup, le porteur du projet a toute notre confiance et c’est en cela que la CENI accorde un intérêt particulier à ce projet parce que parler d’une élection c’est parler de la non-violence, parce que la démocratie même c’est la paix, c’est la quiétude, c’est l’unité et c’est l’entente. La CENI a accueilli ce projet avec beaucoup d’intérêts et nous comptons sur le réseau CoJelPaid et ses partenaires pour une meilleure sensibilisation de nos concitoyens sur la nécessité d’une élection sans violence. Il faut que nous ayons une élection sans violence, une élection transparente, crédible et dont les résultats seront acceptés par tous les candidats » a indiqué le Commissaire et Porte-parole de l’institution en Charge des élections en Guinée.
Aissatou Diallo