(Re)immatriculation des véhicules en Guinée : Les doléances des chauffeurs «à moitié contents»

Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques Guinéennes – Le report de la date butoir du contrôle des permis de conduire biométriques et cartes grises numériques fut un ouf de soulagement pour les propriétaires de véhicule y compris les chauffeurs de taxi qui roulent sur l’axe Coyah –Km36. Mais ces derniers, qui sont «à moitié contents», demandent aux autorités publiques de revoir leurs tarifs à la baisse.

Le report de la date. La date butoir du contrôle des permis de conduire biométriques et cartes grises numériques a été encore reportée jusqu’au lundi 31 juillet 2023. En témoigne la raison évoquée dans le communiqué du Ministère des Transports : «Dans le but de faciliter le retour des pèlerins du Hadj 2023 ainsi que des populations en déplacement à l’intérieur du pays pour raison de célébration de la fête de Tabaski, le Ministère des Transports, en collaboration avec la police routière et la gendarmerie nationale, reporte le contrôle systématique des véhicules automobiles et autres engins roulant jusqu’au lundi 31 juillet 2023 inclus».

Un report qui n’a pas fait que des heureux

Le fait de reporter la date butoir du contrôle des permis de conduire biométriques et cartes grises numériques a été un ouf de soulagement pour la population particulièrement les chauffeurs de taxi qui roulent sur l’axe Km36 – Coyah Centre-ville, certes, mais certains d’entre eux disent ouvertement et vertement d’être «à moitié contents». «Je suis à moitié content (du report de la date butoir). Et pour cause, je demande au Gouvernement de voir la conjoncture économique des familles guinéennes.», se plaint Amara Soumah. Même son de plainte chez Ibrahima Keïta : «Le report est une décision sage de la part des autorités, certes, mais je suggère au Ministère des Transports de procéder par élimination en mettant l’accent sur l’immatriculation des véhicules neufs, et après les vieux véhicules.» 

«Le Gouvernement doit revoir ses prix à la baisse»

Sidiki Camara pense que le mois passe vite et commence à se faire sérieusement des cheveux blancs à l’approche de la nouvelle date butoir. «Le prix de la re-immatriculation est trop cher. Le Gouvernement n’a qu’à revoir ses prix à la baisse, pour qu’il puisse venir en aide de sa population, qui traverse une période très difficile depuis un certain temps», se lamente-t-il. Et la restauratrice Boutourabi Camara s’invite dans le débat et formule une doléance: «Le Gouvernement n’a qu’à aider nos maris, qui n’ont que des vieux taxis dont le rendement est insignifiant pour faire bouillir la marmite familiale».

 

Les tarifs immatriculation & re-immatriculation 

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Ibrahima Bamba