Sankon contre Soropogui: La caution fixée & le procès renvoyé au 19 mars !

Le procès qui oppose Malick Sankon, Directeur Général de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) à Étienne Soropogui président du Mouvement « Nos Valeurs Communes » c’est ouvert ce jeudi 12 mars 2020 au TPI de Dixinn.

L’audience de ce jour a été consacrée à la fixation de la caution qui est de 2 millions de francs guinéens.  Juste après le procès a été renvoyé au jeudi 19 mars prochain pour l’ouverture des débats. «L’audience a été renvoyée d’une semaine, le temps pour nous de libérer ce montant et de venir assister à l’ouverture des débats. Les faits reprochés à Monsieur Étienne Soropogui sont très graves parce qu’il s’est donné le plaisir de diffamer sans aucune preuve en faisant croire que monsieur Malick Sankhon serait la personne qui aurait commandité l’incendie d’une dizaine de véhicules à la casse de Madina, or rien n’en est. Et puisqu’il l’accuse, nous l’avons cité pour qu’il administre la preuve de ses allégations diffamatoires» a expliqué Me Lancinet Sylla, avocat de la partie civile.

L’avocat d’Étienne Soropogui ne s’est pas prêté aux questions des journalistes. Mais Etienne Soropogui a tenu à dire quelques mots en ces termes : «Nous sommes dans un pays particulier. Vous avez des criminels aguerris qui ont des profils totalement connus des Guinéens. Mais ça ne les suffit pas. C’est de traduire les gens en justice parce qu’on a pris le courage de les dénoncer et dénoncer des actes qu’ils sont en train de poser pour détruire le pays. À l’occasion de ce procès, nous allons démontrer que Monsieur Sankhon que tout le monde connaît au niveau de notre pays fait et a déjà fait de déclarations pour dire qu’il a des milices dans le contexte actuels qui sont de nature à mettre le pays dans des difficultés qu’il entretienne et varie de 2 à 10 mille personnes et qu’il va marcher sur tous ceux qui vont s’arrêter devant lui. On assiste à des incendies et de kidnapping ces derniers temps et on ne sait pas si c’est sa milice qui le fait ou si c’est celui de l’État»

 Aissatou Diallo