Ce lundi 21 septembre 2020, la Rédaction de Farafinainfo.com a fait réagir son invité aux faits marquants de l’actualité de la semaine écoulée en République de Guinée et dans la sous-région –Actu de la Semaine en 3 Questions– Entretien…
La campagne électorale a bien débuté. Et les douze candidats dévoilent leur projet de société pour les six prochaines années. Quelles sont vos premières expressions ?
Un début assez calme, souhaitons ainsi pour tout le processus. Je ne vois pas de pertinence dans les différentes communications, les projets de société comme ils le disent. Les maux de notre société ne sont prononcés ainsi que l’offre politique qui va avec. Nous voulons des discours unificateurs pendant cette campagne. Donner espoir aux Guinéens à travers vos projets de gouvernance et vos programmes de gouvernance. Pas de place au repli communautaire. Refusons les propos à caractère communautaire, régionaliste, ethnique, religieuse et raciale des différents candidats.
Quels sont les enjeux de cette élection présidentielle guinéenne ?
Enjeux, je ne vois sous cet angle. Avec le poids de l’effet Covid-19, la pauvreté galopante, la cherté de la vie, l’état des routes, la population dans sa majorité ne va pas trop se bousculer, la priorité est ailleurs. Il faut apporter le plus dans la qualité de la gouvernance, surtout que la demande sociale est plus grandissante.
Le CNSP (Comité National du Salut du Peuple) au pouvoir au Mali continue ses interminables consultations et n’arrive toujours pas à se trouver un Président de transition civil. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Le CNSP veut beaucoup plus d’assurance et de garantie, le cas Aya Sanogo est récent…. Les acteurs impliqués doivent aider le CNSP dans l’élaboration de l’architecture de la transition. Il faut un Mali avec des Maliens nouveaux capables de se parler, de trouver la solution aux différents maux dont souffre la nation.
Rédaction de Farafinainfo.com