Soninké Diané, Acteur du Développement : «Je suis pour la suppression du poste de Premier Ministre …»

Ce lundi 29 novembre 2021, la Rédaction de Farafinainfo.com a fait réagir l’un de ses chroniqueurs, Soninké Diané, Acteur du développement de son état aux faits marquants de l’actualité de la semaine écoulée en République de Guinée et dans la sous-région – Actu de la Semaine en 3 Questions – Entretien …

Ousmane Gaoual Diallo – Porte-parole & Ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire – a dit et martelé : «Je suis sans doute militant de l’UFDG (Union des Forces démocratiques de Guinée), mais je défends la position du Gouvernement». L’équilibriste (militant oui, mais membre du Gouvernement) Ousmane Gaoual Diallo peut-il tenir pendant la période électorale ?

La fonction ministérielle incombe aux ministres l’obligation de servir la République. Le parti et le gouvernement sont deux dimensions complétement différentes. Comme le gouvernement parle d’une seule voix, par conséquent, les démarches individuelles ne sont pas envisageables. Jean-Pierre Chevènement disait, il y’a quelques années déjà : «Un ministre, ça ferme sa gueule. Si ça veut l’ouvrir, ça démissionne»   

Macky Sall, Président de la République du Sénégal, a annoncé la restauration du poste de Premier Ministre deux ans après l’avoir supprimé à la surprise générale. Quelle lecture faites-vous de ce rétropédalage du futur Président en exercice de l’UA (Union Africaine) ?

Chaque pays vit ses réalités administratives : chaque réforme à ses particularités et se déploie selon le contexte national. Il faut tenir compte de cette donne constitutionnelle. Nos pays – Etats sont régis par des lois. Le législateur, qui tient certainement compte de certains paramètres de gouvernance, peut envisager un tel scénario.

Moi, personnellement, je suis pour la suppression du poste de Premier Ministre en Afrique. L’exécutif doit être suffisamment présidentialiste avec un Cabinet hautement qualifié pour coordonner les actions du Gouvernement.

M’mah Sylla, qui a subi un viol collectif des médecins dans une clinique privée à Conakry, est décédée en Tunisie. N’est-ce pas le décès de M’mah relance les débats portant sur l’insécurité et les violences faites aux femmes et aux filles en République de Guinée ?

Paix à l’âme de M’Mah, amine, amine et amine. Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé, c’est très fréquent. Que l’exécutif entame la réglementation de création de structures sanitaires privées. Des normes doivent faire légion en la manière. A Kamsar aussi, un autre s’est malheureusement produit… Que la justice fasse son travail, les peines doivent être lourdes afin de dissuader ces criminels.

Rédaction de Farafinainfo.com