Tibou Kamara et les leaders du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) sont en train de se faire la guerre dans les médias. Une querelle personnelle sur fond de guerre de plumes depuis un certain temps …
Le FNDC, la malédiction ou le péché d’orgueil
La bêtise insiste toujours, et les sots du FNDC qui sont aussi des aboyeurs de service tentent de sauver les meubles d’une maison en ruine, hantée par une conscience populaire dirigée contre eux. Ils ravalent leurs illusions de passer de zéros à héros, en comptant sur une demande sociale forte partout et des impatiences des tous les peuples qui constituent pour tous les régimes un défi permanent et tous les dirigeants du monde, une épreuve quotidienne.
Mal leur en a pris, aujourd’hui, ils n’ont que leurs yeux pour pleurer, sortis de l’histoire et conscients depuis longtemps déjà que l’avenir, ce n’est pas eux, ça ne sera jamais eux, parce que , quoi qu’il arrive, les Guinéens ne pourraient confier leur destin à des charlatans et hommes de rue voués à l’errance et décadents. Les délinquants n’ont pas de place dans un pays démocratique et un Etat de Droit. Ailleurs, chacun sait où ils seraient les bienvenus pour que la société refasse leur éducation civique et morale afin qu’ils se rendent compte , comme prévient Jean-Paul Sartre, que » Tout est permis ne veut pas dire que rien n’est défendu ». C’est la démission de l’Etat et l’indifférence de la société aux crimes qui permettent à des hors-la-loi de se croire tout permis, de briser les codes et les tabous, d’entrer en rébellion ouverte contre les institutions , ‘Etat, la République.
Qui sont-ils pour nous offenser et agresser tout le monde ? Qui, pour rappeler à l’ordre ces pourfendeurs de toutes nos valeurs sacrées, qui ne s’interdissent rien, se permettent tout avec tout le monde ?
Le peuple en a marre de subir ces illuminés éperdus dans la folie d’ambitions démesurées, en conflit avec eux-mêmes et leurs semblables dans une croisade mortifère. Leur place est dans un asile d’aliénés, et le seul rôle qui n’amuse plus personne à cause de ses accents dramatiques et des périls qu’il comporte dans un pays pétri de sagesse et de raison, est celui de piètres bouffons et des fous de la cité , malades de leurs fausses certitudes. Ces aspirants-révolutionnaires voient le mal partout, en chacun un ennemi à abattre dans une furie hystérique et un accès paranoïaque pathétique.
Victimes de malédiction et d’un pêché d’orgueil pathologique, nos faux gladiateurs, grossiers personnages d’un cirque qui n’a que trop duré dans une République oú on voudrait que l’excès soit la norme, le vice la vertu, sont pointés désormais du doigt par tous et vivent les dernières heures de la pagaille qu’ils ont échouée à répandre et de la chienlit dont ils sont le symbole honteux. Ils ne sont pas candidats aux élections, disent n’avoir pas de candidats, alors qu’est-ce qui les fait courir tant et s’agiter comme des diablotins ? L’ espoir qu’ils peuvent dans la confusion qu’ils veulent créer et la révolution qu’ils attendront longtemps encore dans leur dépression, émerger, « devenir quelqu’un » enfin, incapables de se trouver une place et un rôle dans la République des lumières, des valeurs, des mérites. Hommes d’ombres dans un théâtre d’ombres d’intrigues, des salauds, de fallots, ils sont indignes de complaisance et méritent plutôt un bannissement total.
Au lieu de se repentir de ses pêchés capitaux dont les moindres ne sont pas l’orgueil et l’arrogance, de se faire pardonner par un peuple auquel elle ne cesse de mentir mais qu’elle n’entraînera jamais dans l’abîme auquel elle veut le destiner, la bande à copains et coquins, également bande de crétins et de gredins, tous des sots devant l’éternel continue de vociférer, pester et ameuter une opinion lasse de ses incartades et outrages. Quand le loup crie au loup.
Si c’est cela la baraka, les Guinéens n’en veulent pas, plutôt heureux pour beaucoup d’entre eux d’avoir l’occaion souvent, n’en déplaisent aux grognards et guignards du » machin », de servir et bien servir leur pays. Et, c’est loin de finir, ça ne fait que commencer pour ceux qui ne connaissent que le goût de la victoire face à d’autres qui n’ont connu que la défaite, leur ADN.
Un homme à qui tout réussit et se trouve toujours du bon côté de l’histoire et rencontre dans sa vie les meilleurs pour avancer, et un autre qui s’auto-détruit, cherche, en vain, sa voie pour qu’il compte au prix de sa liberé, de sa vie, du bien de tous, lequel porte comme une croix la malédiction et peut dire que le sort s’acharne contre lui ?
Ne posez surtout pas la question au corps expédionnaire de généraux sans galons, car ils marchent sur la tête, prennent des vessies pour des lanternes, ne croient qu’en ce et ceux qu’ils veulent croire ces néo-nihilistes et narcissiques, qui veulent changer l’ordre des valeurs dans leur pyramide inversée, ils croient qu’ils sont seuls au monde, dans leur monde de négation et de dénégations sans limites ni fin. Pauvre de ces pêcheurs à qui nous devons tous jeter la pierre comme les fidèles musulmans le font contre satan pendant le pèlerinage à la Mecque au cours du rituel de la lapidation. C’est une œuvre sainte !
Comme les satans de la République ne croient qu’en ce qui se dit et se fait ailleurs, comme au lendemain de leurs marches, d’éternels paris perdus avec un écho de fiasco retentissant, se sont réveillés avec une gueule de bois en écoutant, aux aurores, sur des antennes étrangères que leur » petit truc » de mégalos est plongé dans un coma profond et que tous désormais reposent dans le cimetière des illusions perdues, des actes manqués de petits hommes, pressés de devenir grands.
La foire a foiré ! Cherchons ses organisateurs dans la rubrique nécrologie des petits, morts d’avoir affronté plus grands et plus forts qu’eux, sans le grand bruit des tonneaux vides qui ont voulu joué avec le peuple en s’engageant dans une révolution impossible.
Quand la malédiction et le pêché d’orgueil se rencontrent, c’est l’enfer sur terre avant le châtiment du Ciel.
Il n’y a que l’homme qui a la Baraka, que la Providence a élevé qui n’est pas sourd et aveugle, le misérable se croit toujours meilleur et supérieur avant de sombrer.
Je n’en ai pas fini avec vous. C’est promis.
Tibou Kamara
Tibou Kamara : le sélectionné naturel des grands malheurs (réplique du FNDC)
Longtemps dans sa cachette, le mercenaire vient de sortir du maquis. Il a compris qu’il ne pouvait plus se cacher derrière des communiqués farfelus qu’il sortait de sa cagoule pour distiller dans la presse au nom d’une soi-disant cellule de communication du RPG. La “ruse” du petit hibou, est en train de se fondre comme un château de sable. A malin, malin et demi.
Tibou Kamara, au-delà du fastidieux destin d’être hier, un serviteur de Conté jusqu’à la chute de son pouvoir, il est aujourd’hui, un proche collaborateur du pouvoir dictatorial de M. Alpha Condé qui vit ses derniers instants de gloire.
Fait du hasard ou réalité historique ? Il est clair que si nous regardons dans le rétroviseur l’histoire récente de notre pays, on dira clairement que Tibou Kamara est un oiseau de mauvaise augure.
Depuis son retour d’exil suivi de sa nomination, le régime vit dans la tourmente, rencontre des difficultés et peine à asseoir son autorité. Le système est secoué par des manifestations politiques et des contestations sociales ininterrompues avec un cycle de violences inédit depuis quelques années. Cela parait bien banal, mais il ne faut pas ignorer la présence du poisseux dans les sillages.
Au-delà des contradictions qui ont jalonné le parcours aussi misérable de l’homme, il faut bien évidemment reconnaître qu’il fait partie de la catégorie des espèces humaines dont De Fénolon citait dans les aventures de Télémaque “Quiconque est capable de mentir est indigne d’être compté au nombre des hommes, et quiconque ne sait pas se taire est indigne de gouverner.” Il faut reconnaître à l’homme ses qualités d’autodidacte qui lui ont permis de vivre du mercenariat de la plume, mais l’incapacité d’obtenir le baccalauréat, a fortiori un diplôme universitaire, attise en lui un complexe permanent d’infériorité qui le pousse à s’attaquer aux personnes respectables, comme les patriotes du FNDC.
Tibou Kamara a toujours cru qu’il pouvait manipuler des jeunes patriotes avec des promesses farfelues. Il pousse son indignité jusqu’à croire que la réussite dans la vie d’un homme dépend de l’étendue de sa richesse. Monsieur, tu te trompes d’époque. Car, en face, tu as des jeunes qui ont des parcours édifiants avec leurs organisations au sein de la société civile (ou ailleurs) et qui mènent des activités au compte et pour les citoyens sans forcément penser à ce que cela pourrait rapporter comme gain pour eux et pour leurs proches. Les exemples foisonnent partout. Il suffit juste de questionner l’histoire très récente de notre pays pour comprendre. Nous avons une conception réelle du citoyen. Celle d’être au service des autres.
Mais hélas la haine du petit hibou bout dans son cœur et son indignité lui pousse à rependre ce qu’il ressent. Car, aujourd’hui, il est conscient qu’avec la lutte du FNDC, une nouvelle conscience citoyenne est née, donc par conséquent, les inconséquents comme lui seront dans la poubelle de l’histoire bientôt. Le tribunal de l’histoire a déjà ouvert son audience. Vos turpitudes sont documentées et archivées.
Quand nous remontons un peu quelques années en arrière, on comprendra aisément que tu as été une mauvaise pioche pour ce régime. Ton histoire personnelle démontre que ta poisse pousse les pouvoirs à une chute fracassante. Alpha CONDÉ fera mieux de s’éloigner de toi, afin de réduire l’ampleur de la honte qui couvrira la chute de son régime de l’abîme.
Il est connu de tous. Cellou Dalein Diallo s’en souviendra aussi longtemps que cela est possible. Son plus grand péché a été de trouver un décret pour le symbole des malheurs dans son gouvernement de 24h. Avec le gouvernement Souaré, il n’a fait que 7 mois, la mort avait frappé Lansana Conté. Dadis est venu. Sa mésaventure a commencé quand il a approché Tibou Kamara. Quatre mois après, une balle mortelle a failli l’emporter, mais sa présidence n’a pas survécu. Avec Général Sékouba, c’était des ennuis et des humiliations jusqu’à la fin de la transition. Ce dernier d’ailleurs révèle aujourd’hui au monde ton degré de malhonnêteté, d’avidité et d’ingratitude.
La présence de Tibou Kamara dans un palais ne le laisse jamais sans tempête ou tourmente. Aujourd’hui, c’est l’homme des intrigues et des coups bas. Il livre la guerre à tout le monde dans l’entourage présidentiel.
C’est la fin de règne pour le régime Condé. Les malheurs se sont succédés comme une punition divine. Et aujourd’hui il est bien évidemment en chute libre. Enfin disons-le, tu es le sélectionné naturel des grands malheurs. Le mal te cherche, te trouve toujours, et détruit tout autour de toi.
En fin, le FNDC ne répondra plus à un poisseux serviteur des régimes comateux.
Abdoulaye Oumou Sow, Responsable communication du FNDC