Tranche de vie (en ce temps de confinement) – Nouadhibou, la capitale économique de la République Islamique de Mauritanie tourne au ralenti depuis l’instauration du couvre-feu. Cette ville, qui aime tant briller de mille et une couleurs la nuit, a perdu ses lumières nocturnes. A certaines heures de la journée, les rues et ruelles de la ville sont complètement vides, surtout quand il fait chaud.
Ces secteurs fortement impactés par le couvre-feu
Les boutiques des femmes, qui restaient ouvertes toute la nuit ou presque, n’ouvrent plus leurs portes. Certains magasins et boutiques, qui tournaient 24 heures sur 24 heures, restent désormais fermés 24 heures sur 24 heures. Des vendeurs de téléphone, qui commençaient à travailler à partir de 19 heures, ne peuvent plus travailler pour dire qu’ils sont au repos forcé. Les routes sont désertes. Et les vendeurs de cartes téléphones n’ont plus rien à faire dans les rues, car les acheteurs ne viennent presque pas.
« Le temps est très dur pour nous, les vendeurs de « crédit » (cartes téléphoniques). Regardez les rues désertes à 14 heures ! Les gens s’auto-confinent désormais pour cause de ce maudit virus » se lamente un jeune vendeur de cartes téléphoniques. Il n’est pas le seul dans cette situation à se lamenter malheureusement. Pour dire que les uns et les autres sont en train subir de plein fouet les conséquences du couvre-feu.
Lala Aicha Housseine Camara