La course pour siéger au CNT (Conseil National de Transition) fait couler beaucoup d’encre et de salive au sein des différentes corporations de la société guinéenne. Et la polémique enfle autour des femmes et des hommes désignés pour représenter ces certaines corporations.
Autant dire sans ambages que les Guinéens s’entredéchirent au sein de toutes les corporations ou presque. Pis, certaines de ces corporations partent en rang dispersé pour pouvoir siéger au CNT.
Et pourtant le vœu le plus cher du Colonel Mamadi Doumbouya – Président de la Transition et du CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement) – est de réunir toutes les filles et tous les fils de la Guinée. La preuve entre les lignes de sa déclaration sur les antennes de RFI : « Vous savez, il y a un ministre de l’Administration du territoire. Depuis lors nous avons fait des communiqués, à savoir sur le dépôt de tout ce qui est candidatures. Nous avons donné des places à toutes les composantes de la vie guinéenne. Ils vont tous être pris pour leur probité morale et pour leurs compétences, parce que le CNT ne sera pas un regroupement pour qu’on puisse venir discuter sans avancer. Nous allons envoyer des gens au CNT qui aiment encore ce pays et qui veulent aller en avant, qui veulent bien sûr rassembler les Guinéens. Je tiens beaucoup au mot rassemblement, parce que j’ai décidé aussi et il faut que ça soit clair que les Guinéens eux-mêmes puissent prendre en main leur destin, à savoir : s’entendre, s’écouter, parce qu’on ne s’écoutait plus dans ce pays. » Mais hélas,
Et la plume magique de Farafinainfo.com dénonce cette course fratricide des Guinéens aux opportunités : le CNT
Dieng Aïssata Braxton
+++ Au Conseil national de la transition…
Le Colonel Mamadi Doumbouya répondait une question de RFI portant sur le CNT
Le Conseil national de la transition. Il y aura toutes les composantes de la nation qui seront représentées au CNT. Le CNT pour nous est l’organe législatif qui pourra décider du chronogramme, c’est-à-dire faire le point, le diagnostic, à savoir les problèmes qu’on a, et comment trouver des remèdes à ces problèmes-là… parce que les problèmes sont connus, c’est la personnalisation de la chose publique. Nous êtres humains nous allons tous disparaître, mais c’est le système qui restera, c’est le pays qui va rester. D’où le CNT a pour mission de réécrire le texte, c’est-à-dire la Constitution. Une nouvelle Constitution, ça ne se sera plus une Constitution copiée-collée du pays. Nous allons mettre à plat tous nos problèmes et réécrire une Constitution adaptée aux problèmes de la Guinée pour trouver toutes les solutions nécessaires pour l’émergence de notre pays.