Farafinainfo.com – Actu de Siguiri, Guinée profonde – Suite au communiqué des ministères de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, de l’Environnement et du Développement durable et celui des Mines et de la Géologie annonçant la suspension de l’exploitation artisanale de l’or et du diamant sur toute l’étendue du territoire national, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance de Siguiri donne un avertissement aux orpailleurs artisanaux.
Ibrahima 1 Camara rappelle et précise : «Concernant la suspension de l’orpaillage pendant la saison pluvieuse, nous précisions que les sociétés minières légalement installées, ne font pas partie de la décision, elle concerne autres particuliers artisanaux qui doivent quitter les mines. Nous avons entendu que ces concernés disent qu’ils iront perturber le travail des sociétés qui sont légales. Quand on arrête leur exploitation artisanale de l’or à cause d’un acte de vandalisme, si on prend quelqu’un, il sera jugé et condamné.» Et le procureur de marteler: «Pour la suspension de l’exploitation artisanale de l’or, nous demandons aux orpailleurs concernés de quitter dans les mines, car demain (aujourd’hui), nous allons déployer les forces de Défense et de Sécurité y compris des OPJ (Officiers de la Police Judiciaire, ndlr) pour ne pas qu’ils fassent de vandalisme. Ceux et celles, sont venus à Siguiri pour l’exploitation de l’or, peuvent regagner leur localité d’origine jusqu’à la levée de la suspension : si tu ne veux pas de problème, ne vas pas aux mines, sinon tu seras (le seul)r esponsable de tes ennuis (judiciaires). Quittez dans les mines et partez aux champs pendant cette période de suspension».
L’inquiétude se lit sur les visages des orpailleurs
Beaucoup d’orpailleurs sont inquiets et se demandent comment ils vont vivre après la suspension de l’exploitation artisanale de l’or. Ils demandent aux autorités de penser aux conséquences négatives de cette décision.
Nous y reviendrons
Avec notre Correspondant à Siguiri, Mamadi Mata Kallé
Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat
