Violences électorales : « Les responsabilités seront situées » dixit le ministre

Ce lundi 23 mars 2020, Damantang Albert Camara, ministre de la Sécurité et de la Protection civile et deux ses proches collaborateurs ont animé une conférence de presse dans leur local pour faire le bilan de la journée du double scrutin du dimanche 22 mars … 

Lisez la déclaration pour en savoir davantage.. 

En république de Guinée les élections au double scrutin ont été émaillées dimanche 22 mars 2020 de violences dans certains quartiers. Quel bilan de cette journée?

Le Ministère de la Sécurité et de la Protection Civile retrace de façon succincte le cours des actes de violences enregistrés dimanche. 

C’était au cours d’une conférence de presse tenue lundi 23 mars 2020 audit ministère. Les premières autorités du département ont à tour de rôle éclairé la lanterne des hommes de médias sur les brusqueries dans certains bureaux de vote et quartiers de la capitale. Et aussi à l’intérieur du pays. En premier Damatang Albert CAMARA. Selon le Ministre les responsabilités seront situées de part et d’autre. Il a surtout dans ses propos rassuré les populations, de la prise sans restriction des mesures idoines contre les agents policiers mis en cause lors de ces événements. Et cela, dans le strict respect des lois et principes du métier de policier. 


Quant au Directeur Central de la Police Judiciaire le Commissaire Divisionnaire Aboubacar Fabou CAMARA l’occasion était pour lui d’expliquer aux journalistes le rôle joué par ses unités d’intervention dans le cadre du maintien d’ordre. Cela avant, et pendant les élections. Il a aussi souligné la saisine, pas plus tard que la semaine dernière d’une certaine quantité d’armes avec des individus…selon les résultats des enquêtes menées par la Direction du Commissaire Aboubacar Fabou CAMARA, relayés par lui-même lors de cette conférence de presse, la manipulation des dépouilles des mouvements de manifestation politique est en cours dans le pays. Il s’agit des œuvres d’une clinique privée de la place dont le Directeur a préféré taire le nom pour des raisons d’enquête. 


Le micro reviendra ensuite et, pour clôturer au Directeur Général de la Police Nationale. L’inspecteur Général de Police Ansoumane CAMARA Bafoé, sans langue de bois sur la question de l’inclusion de certains agents dans des domiciles privés a expliqué aux journalistes les raisons entraînant ces actes. Selon lui c’est dans le cadre des enquêtes et interventions de maintien d’ordre dont sont chargés les policiers. Vu que les individus poursuivis se cachent dans des domiciles privés.

Ministère de la Sécurité et de la Protection civile