Ce jour là, en 1981, disparaissait Saifoulaye Diallo, l’un des principaux artisans de l’indépendance de la Guinée
Par Farafina Moko
25 septembre 1981 – 25 septembre 2020
Voici 39 ans que disparut l’un des guinéens les plus illustres de l’histoire, Elhadj Saifoulaye Diallo. Né le 1er juillet 1923 d’une famille aristocratique de Diari, il est l’un des principaux artisans de l’indépendance nationale, de la fondation de cette Nation jadis unie et forte, de la libération du continent et de l’organisation de l’unité Africaine.
Homme de foi et de conviction, il refusa de succéder à son père sur le trône du canton de Diari et choisit la révolution aux côtés de Sékou Touré, Lansana Béavogui, Mafory Bangoura… puisque convaincu que l’homme ne peut s’épanouir qu’au sein de ses semblables.
Élu le 14 mai 1957 Premier Président de l’Assemblée territoriale issue des urnes coloniales le 31 mars 1957, il est réélu en 1958 à la première législature de l’Assemblée nationale constituante qu’il exercera jusqu’en 1963, date à laquelle il occupera diverses fonctions ministérielles comme celle <<Ministre d’Etat chargé des finances et du plan>>….Compagnon fidèle du Président Sékou Touré, ils sont restés fidèles l’un envers l’autre jusqu’au bout, ils résistèrent à toutes sortes de brimades, de menaces, d’accusations gratuites, de dénonciations mensongères, mais ils restèrent soudés et fidèles à la lutte jusqu’au bout. De la lutte syndicale, jusqu’à l’indépendance sans parler des acquis considérables qu’ils ont légués à la postérité, ils restent les tombeurs du colonialisme français en Afrique.
À mes compagnons de lutte, à ma génération et celle d’après, à tous ceux qui pensent « Guinée », « Afrique » je vous recommande les seuls et véritables modèles dont l’action traversées âges. Ils ont réussit à réaliser l’unité et la force de notre Nation, ils ont grandit le guinéen, défendu la cause de l’Afrique au prix de leurs vies, valorisé nos ressources humaines à travers l’éducation , la culture, le sport, bâtit la République, ses institutions et ses valeurs, mis les bases d’un véritable développement économique et industriel. Des nationalistes au sens Africain du terme, des bâtisseurs, les seuls malheureusement que notre pays ait connus jusque là. Ils sont nés, ils ont vécu et sont morts pour l’Afrique.
Que leurs modèles soient incarnés…
Farafina Moko