Jean Paul Dias, qui avait tenté par tous les moyens pour sauver son «ami» Capitaine Moussa Dadis Camara, vient juste de s’ériger encore en défenseur des putschistes tombeurs d’Ibrahim Boubacar Keita. Il refuse de qualifier de Coup d’Etat, le renversement du Président IBK et parle de «prise de pouvoir»
Invité sur le plateau de la «Totale» ITV, Jean Paul Dias a refait le scénario qu’il a bien voulu jouer pour sauver le soldat putschiste guinéen, Capitaine Moussa Dadis Camara en évoquant tour à tour de l’échec de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui n’avait pas trouvé une solution pour la résolution de la crise sociopolitique du Mali. «Il est temps qu’il est un ambassadeur de la CEDEAO dans tous ses membres, qui pourrait s’enquérir la réelle situation en parlant les opposants et la société civile,» a martelé Jean Paul Dias, Président du Bloc Centristes Gaindé (BCG) sans jamais condamner le Coup d’Etat au Mali.
Répondant une question relative à la qualification du renversement du Président IBK, le père de Barthélemy Dias s’est défendu bec et ongles en disant: « Je ne cautionne jamais un coup d’Etat, mais ce qui s’est passé au Mali est une prise du pouvoir. IBK n’est pas en prison. Et il est très bien traité en plus. Ces militaires sont très différents des anciens militaires. Ils sont cultivés et ont fait des grandes écoles. Ils ont besoin du temps pour redresser le Mali au moins 18 mois, mais pas 9 mois.»
Hadja Fanta Touré