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Reporter, témoin des faits

Discrimination à l’égard des femmes en Mauritanie : Militantes des droits humains & Journalistes partagent leurs expertises sur les VBG

Farafinainfo.com  – Actu Sociopolitiques Mauritaniennes – Plusieurs ONG (Organisation Non Gouvernementale) des Droits humains ont pris part, ce jeudi 19 octobre 2023, dans un réceptif hôtelier de Nouakchott, à un atelier de sensibilisation sur les recommandations du Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes.

Mme Aminatou a commencé son intervention par la présentation de «son» ONG – AMSME (Association Mauritanienne pour la Santé de la Mère et de l’Enfant) qui a été «créée en 1999 et dotée du Statut de l’ECOSOC (Conseil Economique et Social) en 2005 (…). Elle a 25 ans d’expérience de lutte contre de la VBG (Violence basée sur le genre) particulièrement les violences sexuelles (plaidoyer, prévention, prise en charge, résilience, scolarisation et autonomisation». Et de révéler : «Nous avons cinq (5) centres de prise en charge appelés El Wafa dans les zones de Nouakchott, Nouadhibou, Aioum, Kaédi et Mbout en plus des antennes régionales à Basseknou, Néma, Atar… Un numéro vert 1013 pour l’assistance, le signalement et la dénonciation des cas de violences et de maltraitance envers les femmes et les enfants… ».

«Le combat de l’AFCF en faveur de la promotion et de la protection des droits … »

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Pour sa part, Mme Khady de l’AFCF (Association des Femmes Chefs de Famille) a évoqué le rôle d’assistance juridique et sociale de sa structure tout en soulignant : «Son combat en faveur de la promotion et de la protection des droits des femmes et contre les violences et les discriminations dont elles sont victimes, les actions de l’AFCF sont portées essentiellement sur l’organisation des séances de sensibilisation sur le code du statut personnel, des séminaires sur les droits de la femme, la sensibilisation sur les dangers de la torture, du gavage, de l’excision, du mariage précoce et de toutes formes de brutalités». Quant à Me Fatimata Mbaye, présidente de l’AMDH (Association Mauritanienne des Droits de l’Homme), elle a dit : «Nous combattons la violence, sous toutes ses formes. Pour nous, la femme est la même, peu importe qu’elle naisse en Afrique ou en Europe. Elle a les mêmes besoins et les mêmes difficultés. La violence à l’encontre des femmes et des filles prend mille visages, et nous essayons de lutter contre toutes ces formes : les violences physiques, les excisions, les viols, les agressions mais aussi les violences mentales, les discriminations, l’inégalité des chances … C’est leur droit le plus fondamental, de ne plus subir ces violences». Prenant la parole, Mme Houlèye Kane, président du réseau des journalistes mauritaniens contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), a évoqué ses expériences en tant que journaliste -activiste luttant contre les VBG et partagé ses pratiques sur les traitements journalistiques des violences de genre.  Les uns et les autres ont partagé leurs expertises sur les VBG.

 

 

Lala Aïcha Housseine Camara