Ce mardi 25 août 2020, le baccalauréat a démarré en République de Guinée. Et 96.461 candidats dont 36.152 filles, repartis dans 265 centres d’examen dans tout le pays, étaient concernés. Durant quatre (4) jours, ces candidats ont affronté les différentes épreuves de cet examen très important dont l’admission ouvre grandement les portes de l’université. Notre reporter est allée à la rencontre des candidats. Et certains parlent des épreuves du baccalauréat …
Kadiatou Sadio Camara, qui est une élève de l’école Odia Bérété, a passé le baccalauréat Sciences mathématiques au Centre d’examen, l’école primaire de Belle Vue. Et elle s’est confiée à notre reporter juste après l’épreuve de mathématiques : «Aujourd’hui (jeudi 27 août 2020), on a fait l’épreuve de mathématiques, le sujet n’était pas du tout facile pour ceux et celles, qui n’avaient pas fait ce chapitre. Heureusement pour moi, on avait traité le sujet à l’école. Et c’est le même sujet qui a été donné.» Quelle chance de tomber sur une épreuve déjà traitée en classe ! Quant à Ousmane Camara du lycée Donka, qui passait son bac Sciences sociales au Centre d’examen de Sainte Marie de Dixinn, il a décrit l’environnement de sa salle d’examen tout révélant que l’épreuve de français était difficile pour lui en ces termes : «On fait l’épreuve de français. Dans notre centre, c’est la tolérance zéro. L’épreuve de français n’était pas facile. En plus, les tables-bancs sont éloignés (les uns des autres), tu ne peux même pas parler à ton ami.» Il faut forcément respecter la distanciation sociale en ce temps de crise sanitaire. Une joyeuse tonalité chez Camara Aboubacar Mertheya, qui passe le baccalauréat Sciences mathématiques : «Les sujets d’aujourd’hui (jeudi) étaient abordables. Quant aux gestes barrières, on a fait de notre mieux pour les respecter»
Des policiers ont fait irruption dans un Centre d’examen
Selon nos informations, des agents de la police nationale ont fait irruption dans le Centre d’examen du Roi Mohamed VI et demandé aux candidats de sortir les téléphones avant qu’on ne lance les épreuves. Comme en attestent différents propos recueillis sous le voile de l’anonymat. «On a retiré beaucoup de téléphones dans notre centre d’examen y compris ma salle», a révélé notre interlocutrice. Le nombre de téléphones saisis à Tombolia est estimé à « 400 téléphones portables » Et de renchérir : «Quand les policiers sont rentrés dans la salle d’examen, j’ai eu peur. Et ils ont demandé de faire sortir les téléphones avant qu’on ne lance les épreuves.»
Odine Bitki