Fermetures des frontières avec certains pays limitrophes, M. Bha Oury y voit une injustice à l’égard des commerçants, transporteurs, paysans et citoyens
La fermeture des frontières de la Guinée d’avec le Sénégal, la Guinée-Bissau et la Sierra-Léone est une injustice à l’égard des paysans, des transporteurs, des commerçants et des citoyens. De facto c’est un blocus économique qui est appliqué depuis septembre dernier à maintenant.
Les autorités de Conakry violent ainsi les principes de la CEDEAO (Commission Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ndrl), de la libre circulation des biens et des personnes. Sous d’autres cieux l’attitude de Conakry équivaut à un acte d’hostilité ouverte à l’égard de pays limitrophes. Le prétexte sécuritaire n’est pas fondé.
La COVID19 a désarticulé l’économie rurale nationale. La fermeture des frontières est une seconde calamité qui s’abat sur une frange importante de la population. Ceci met à rude épreuve la capacité de résilience dans les zones impactées par le blocus. C’est totalement contre productif.
Les autorités guinéennes doivent revoir au plus tôt leur attitude au risque d’aggraver les difficultés que subissent les populations notamment rurales. Des années d’effort dans le secteur agricole sont en train d’être anéanties pour des considérations politiciennes.
Bah Oury, leader UDRG (Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée)