Certains commerçants n’ont pas besoin de la présence dissuasive de la police pour se plier à la nouvelle mesure de fermeture des marchés à 16 heures. Mieux ils n’attendent pas les policiers pour rentrer chez eux. Par contre, d’autres commerçants quittent les lieux après être obligés.
Le marché de Kaporo commence à se vider de son petit monde de commerçants – vendeuses étalagistes, boutiquiers et autres marchands ambulants – à partir de 15 heures précises. Ces derniers ne veulent pas être surpris par l’arrivée des policiers à 16 heures. « Nous ne voulons pas du tout être surprises par les policiers qui ne tarderont pas à venir se rendre compte de la fermeture effective du marché à 16 heures donc il faut emballer vite ses marchandises et aller à la maison » renseigne une vendeuse en train de s’affairer gauche à droit pour mettre de l’ordre dans ses bagages pour les déposer dans un magasin.
D’autres sont obligés à se plier à la mesure
Si certains commerçants ont fini d’emballer leurs bagages et s’apprêtent à regagner chez eux pour dire qu’ils sont en train de vider, mais d’autres ont vraiment besoin d’être forcés pour se plier à cette nouvelle mesure de fermeture des marchés à 16 heures. Et la présence des policiers du commissariat Kaporo Rails est dissuasive pour ces commerçants, qui traînent les pieds, mais ils finissent par fermer les boutiques et quitter le marché
Hadja Fanta Touré