Farafinainfo.com – Actualités Sportives Africaines – Lansana Béa Diallo, Ministre des Sports et de la Jeunesse, était, ce lundi 30 janvier 2023, l’invité de l’émission «On refait le Monde» de nos confrères de Djoma TV pour évoquer l’actualité guinéenne notamment l’homologation du Stade Général Lansana Conté de Nongo.
Répondant une question portant sur sa communication lors du Conseil des Ministres, cet homonyme de l’ancien Premier Ministre, Lansana Béavogui a indiqué : «L’objectif de ma communication était clair, c’est que depuis que je suis arrivé, effectivement, le Stade Général Lansana Conté de Nongo a une convention avec une société privée, qui est SAM GBM, comme vous venez le dire, qui, en fait, a une convention de trente ans. Dans cette convention, il est clairement dit que le Stade, effectivement, de Nongo doit être homologué au standard CAF-FIFA. Il y a d’abord une homologation puis après cette homologation, il y a ce qu’on appelle des approbations, c’est-à-dire que c’est l’évolutif. On peut nous donner une homologation en fonction, effectivement des exigences de la CAF ou de la FIFA, et vous devez nous de nouveau nous mettre en ordre au niveau du stade. Depuis que cette convention a été signée, effectivement, le stade n’a jamais vraiment été en ordre. Il y a plusieurs demandes, ça fait plus de trois ans. Aujourd’hui, effectivement, que c’est demandé à la Guinée de mettre ce stade en ordre pouvoir permettre à l’équipe nationale de jouer. Moi, l’objectif de la communication est simplement de dire, moi je ne peux pas assumer de fait que mon équipe nationale de Guinée, qui doit se qualifier pour la CAN 2024 puisse aller jouer ailleurs qu’en Guinée. Donc, il faut qu’on puisse jouer au mois de mars. Donc on a envoyé plusieurs courriers à la société pour leur demande de mettre en ordre ce stade depuis l’année passée déjà. Et à chaque fois, on a des réponses pour dire effectivement, oui on est occupé à le faire. Donc pas par écrit, j’ai fait une réunion avec la Direction. On s’est rencontré, on a échangé et suite ça, j’ai pris la décision pour ne pas être effectivement en tant que ministre accuser de quoi que ce soit de faire une communication pour demander au gouvernement qu’au mois de mars le Syli National doit jouer en Guinée. Mais pour ça, il y a deux éléments qui sont importants. Ces deux impératifs, c’est quoi ? Soit la société dit, je vais le faire, je vais me mettre en ordre. J’ai déjà envoyé plusieurs courriers, ça n’avance pas. J’ai pris la décision de proposer une autre alternative, est-ce que le gouvernement ne peut pas prendre ses responsabilités pour essayer de mettre en ordre le stade pour le mois de mars puisque on a effectivement la possibilité par la suite d’aller un plus loin, mais pour ça, il fallait un avis juridique spécifiquement par rapport à la convention que nous avons. Parce que nous avons une convention qui lie à la société privée. Et après discussion, l’objectif est que le Syli National joue. L’objectif n’est pas de retirer effectivement la gestion, et après se mettre au tour de la table avec la société de voir avec elle. Quelles sont les difficultés et de quelles manières effectivement est-ce qu’on continue ou on ne continue pas ? Est-ce qu’on résilie ou on ne résilie pas la convention ? Parce que c’est vrai lorsqu’on s’engouffre dans un truc comme ça, vous savez très bien qu’un stade de football de cette dimension, si l’Etat ne s’implique pas là-dedans, c’est très compliqué qu’un privé puisse l’assumer et le rentabiliser, qui est effectivement aberrant pour moi qu’on a pu signer une convention de trente ans avec une société privée, qui disait qu’elle pouvait effectivement assumer».
El Hadj Karamoko Touré
