L’enceinte de la cour des Cases de Bellevue a été le point de convergence et de rencontre des responsables, militants et sympathisants du Mouvement Sékoutoureisme ainsi que des personnalités publiques et autres leaders panafricains, ce dimanche 09 janvier 2022. Les uns et les autres se sont réunis pour revisiter les pages d’histoire de la 1ère République et ont célébré le père de l’indépendance guinéenne, le Président Ahmed Sékou Touré. Notre reporter a rencontré quelques Sékoutoureistes. Et ils ne sont pas du tout avares des mots.
«Un évènement extraordinaire ! C’est un immense plaisir de visiter ce site historique (des Cases de Bellevue), on croyait qu’il y avait justes des arbres (dans cette vaste cour). Nous félicitons la commission d’organisation et nous appelons tous les Guinéens à chercher à connaître et à comprendre réellement notre histoire afin de ressortir le côté positif du côté négatif. Car nous avons toujours affirmé que nul n’est parfait !», a vivement conseillé Lamratou Diallo tout en martelant un slogan si cher au Président Ahmed Sékou Touré : «Gloire et honneur au Peuple !»
Ahmed Sékou Touré, le symbole de l’émancipation de l’Afrique noire
Quant au Coordinateur national de la Ligue panafricaine, Section Guinée Tidiane Tabouré, il dira : «Personne ne peut freiner le destin d’un homme. Ahmed Sékou Touré est le père de l’indépendance de la Guinée, nous ne devons pas oublier ce pan de notre histoire commune. Il a ouvert la voie à l’indépendance des colonies françaises de l’Afrique noire. Le Président Ahmed Sékou Touré reste et demeure le héros, le symbole de l’émancipation de l’Afrique noire. Si l’homme ne peut cacher le soleil aucune personne ne pourrait cacher l’ombre de Sékou Touré» Et Abdoul Karim Kaba ne dira pas le contraire : «L’organisation de cette cérémonie est une bonne nouvelle, car elle est une aubaine pour toutes les entités et couches sociales de se réunir afin pour célébrer cet homme. Certes, tout être humain a ses bonnes et mauvaises œuvres, mais ceux et celles, qui pensent que Sékou Touré est un simple sanguinaire, se trompent. Nous devons raconter la vraie histoire de notre pays à nos enfants et petits-enfants pour qu’ils ne mettent pas aux oubliettes pas cet important pan de notre histoire commune». Même son de cloche chez Soriba Sanoh : «Cette célébration restera dans les archives tout comme les précédentes. Personnellement, je trouve que c’est peu rapport à la grandeur du Camarade Sékou Touré. Il fut un révolutionnaire exemplaire à qui nous devons nous en inspirer. Nous savons qu’il y a eu des moments durs pour tous les régimes mais il faut pardonner pour que le pays avance».
Abdoulaye Baldé