Honorable Alhoussein Makanéra Kaké – Député à l’Assemblée Nationale de Guinée et Président FND (Front National pour le Développement) – était l’invité de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV pour passer au peigne fin les dernières actualités guinéennes, africaines et internationales.
«Un lapsus révélateur de Cellou Dalein Diallo»
«Quand Dieu a crée l’homme, Il a mis la justice en lui. Et une justice qui finit toujours par se manifester. C’est M. Cellou Dalein Diallo qui a parlé dans cette interview. C’est son cœur qui s’est exprimé», a laissé entendre l’ancien Ministre de la Communication et ancien porte-parole de l’opposition républicaine dirigée par le président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée). Répondant à la question des journalistes qui évoquent «un lapsus», le désormais président de la Commission de communication de l’Assemblée Nationale de Guinée a martelé sans cesse que «cette déclaration, c’est un lapsus révélateur de la pensée réelle de Cellou Dalein Diallo» tout en affirmant sans ambages que ce dernier devrait faire violence, car a-t-il mentionné: «Il y’a les dits et les non dits» cette sortie médiatique ratée du principal opposant du Pr. Alpha Condé, Président élu de la République de Guinée, qui sera investi le 1er Président de la 4ème République, le mardi 15 décembre 2020. «Ce sont les non dits de Mamadou Cellou Dalein Diallo dans cet entretien qui m’intéressent et traduisent sa pensée.»
«UFDG est un serpent édenté, qui ne mord plus»
Se réjouissant de l’échec des dernières manifestations, Makanéra a dit en répondant à la question portant à l’appel des leaders du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) de manifester le jour de l’investiture du Président élu de la Guinée, il a dit «Le FNDC n’existe plus, dites l’UFDG ! Quant à l’UFDG, elle est désormais un serpent édenté, qui ne mord plus.» Pire, il a soutenu à qui veut l’entendre que les leaders de l’UFDG n’aiment pas du tout les manifestations autorisées. «Ils préfèrent les manifestations non autorisées, qui finissent par des violences.» Quant à ses compatriotes guinéens de l’axe, le président du parti FND croit savoir qu’ils ne sont pas violents, mais «On leur a imposé la violence !»
Hadja Fanta Touré