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Reporter, témoin des faits

Guinée, Siaka Barry : «Je ne souhaite pas que le Président Alpha Condé soit un panafricaniste… »

Ce jeudi 27 mai 2021, Siaka Barry, Président du MPDG (Mouvement Populaire Démocratique de Guinée), était l’invité de l’émission «Les Grandes Gueules» de nos confrères d’Espace TV pour passer en revue les toutes dernières actualités guinéennes notamment la nomination de Fodé Bangoura, Secrétaire Permanent du Cadre National du Dialogue social…

«Oui, ce n’est pas traditionnel, c’est rituel maintenant ! C’est un rituel révolutionnaire. Le rouge, c’est la couleur de la révolution internationale et mondiale. Et le bonnet, c’est en souvenir du président Ahmed Sékou Touré, qui à nous tenons à rendre hommage en tant que grand panafricaniste», a laissé entendre Siaka Barry pour répondre à cette question : «Le bonnet rouge, voudrait-il dire, que la révolution se porte bien en vous?»

                     «Les fondamentaux de l’Alpha Condé des années 80 & 90 »

Répondant une question portant sur le panafricanisme du Pr. Alpha Condé, Président de la République de Guinée, le président du MPDG a martelé: «Oui, j’ai eu à tenir cette expression que je ne souhaite pas que le Président Alpha Condé, mon père spirituel, soit un panafricaniste circonstanciel, ni opportuniste. Je souhaiterais que le Président Alpha Condé soit le panafricaniste qu’il nous a vendu. Aujourd’hui, il est en train de nous prôner de façon circonstancielle, c’est ce que nous avons dit. Son discours de la Côte d’ivoire, où il a prôné la rupture du cordon ombilical (avec la France, ndrl), est un très beau discours, sauf en filigrane, certains ont entrevu une volonté de s’affranchir de la tutelle de la France pour un tripatouillage constitutionnel. C’est ce que j’ai dit. Je veux que le panafricaniste soit sincère, qu’il soit franc ! Que le panafricaniste  reste constant comme le Président Ahmed Sékou Touré, Kwamé Nkrumah et Gamal Abdel Nasser. Je veux que le Professeur Alpha Condé revienne à ses fondamentaux ! Les fondamentaux de l’Alpha Condé des années 80 et 90».

Hadja Fanta Touré