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HISTOIRE DE BALLONS D’OR : Un Messi(e), deux Africains !

HUMANISME.  Leo Messi a remporté des trophées, beaucoup de trophées et tous les trophées ou presque. Les trophées collectifs et individuels sont très importants, certes, mais ses trophées ne sont pas du tout une fin en soi pour le capitaine de l’Albicéleste.

L’humanisme de la star argentine semble être plus important que les trophées remportés. Et c’est ce constat qui ressort clairement des déclarations des deux grands anciens joueurs africains.  “Quand nous avons perdu contre l’Argentine lors de la Coupe du Monde des moins de 20 ans, Messi gagné le Ballon d’Or, et j’ai gagné le Ballon d’Argent. À la fin de la cérémonie (de remise de distinctions), je lui ai dit : Tu m’as volé le Ballon. Je l’ai mérité ; j’étais meilleur que toi. Messi a souri et m’a dit : “Je n’ai rien à voir avec ça. Le comité est celui qui choisit”, révèle John Obi Mikel tout en mettant en évidence son humanisme : “Nous sommes partis, et je l’ai retrouvé près des vestiaires. Il (Leo Messi) m’a dit : “Prends la Boule d’Or et donne-moi la Boule d’Argent si tu veux !” J’ai répondu : “Je ne peux pas, tu le mérites (bien). J’étais juste en colère. Merci. Nous nous sommes revus à la Coupe du Monde 2018 (en Russie). Il m’a dit : “Bonjour Golden Boy, j’ai toujours la photo que nous avons prise ensemble à la cérémonie” J’ai souri et le lui ai dit : ” Pendant ce temps-là et même maintenant, tu m’as convaincu que tu le mérites vraiment. T’es le meilleur du monde, Leo”

 

Un autre ancien joueur, une autre ancienne histoire 

 

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Cet autre ancien grand footballeur africain en la personne de Samuel Eto’o parle du capitaine d’Albicéleste en bien en ces termes : “Lorsque j’ai rencontré Messi lors de la Cérémonie du Ballon d’Or, je l’ai félicité, et nous nous sommes assis pour parler de certains problèmes humanitaires en Afrique. Messi m’a dit : “Tu peux prendre le Ballon d’Or et le vendre pour aider les pays pauvres de cette région. Le prix est déjà à mon nom que je le garde ou non”. Ce qui était une idée folle, j’ai refusé bien sûr, je ne pouvais pas le prendre. C’est un Prix important, même s’il a dit qu’il était plus important d’aider les gens, mais il a donné beaucoup d’argent à des associations pour aider les gens qui avaient besoin d’aide. C’est une personne formidable. Je l’aime beaucoup”. Comme pour vous dire que Lionel Messi porte bien son nom Messi, plutôt le Messie.   

 

El Hadj Karamoko Touré

 

Farafinainfo à l’honneur : Le journaliste Chahreddine Berriah, lauréat