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Reporter, témoin des faits

La clôture en apothéose du FIFEC

Les rideaux sont tombés, lundi 24 février 2020, sur le Festival International du Film Environnemental de Conakry. Durant trois jours, quinze films guinéens et africains ont été tirés au sort. Six films dont quatre guinéens ont été primés. Entre autres prix, celui de meilleures images, du meilleur commentaire, du meilleur scénario et le prix spécial décerné par TV5 Monde qui s’élève à un million cinq cent mille francs guinéens. 

Ousmane Touré, président  du FIFEC (Festival International du Film Environnemental de Conakry) s’est félicité du déroulement du festival. «Je suis très heureux de pouvoir franchir un nouveau pas, parce que tous ces films qui ont été primés vont être projetés en France dans le cadre de Africa 2020 et ces mêmes films vont bénéficier de 250 Euros de frais de diffusion par film. C’est une première. Nous sommes très heureux de pouvoir tenir et de tisser des partenariats avec une grande institution médiatique comme TV5 Monde, avec une grande institution d’arts comme Espace croisé», s’est-il réjoui.

À l’issue du concours, le film « Migrants des dunes» de Erica Pomerance réalisatrice canadienne a occupé la première place. Lora Mené présidente du jury a justifié le choix de son équipe. «Le Film c’était un des rares long métrage qu’on a eu. Il y avait une qualité de la narration des gens qu’elle avait interviewé. Le thème nous a vraiment intéressés, parce que ça parle des agriculteurs au Mali qui ne pouvaient plus cultiver à cause de l’avancée du sable. Et donc la plupart partait en exode et ceux qui ne pouvaient pas partir restaient et vivaient comme ils peuvent avec des maigres revenus. Il y avait beaucoup de thématiques pour lesquelles on a choisi ce film» a-t-elle indiqué.

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Le film dénommé «Sauves moi pour ta vie» réalisé  par un jeune guinéen, a occupé  la 2ème place de ce concours. «Ce Festival constitue un moyen pour nous de s’exprimer à travers les films que nous allons postuler. Je dirais à l’État de s’impliquer dans le festival cinématographique pour aider les jeunes passionnés du cinéma à évoluer. Mon film parle de l’urbanisation anarchique de Dubréka. Nous avons retracé le quotidien des gens qui font la vente illicite de terrain et l’urbanisation anarchique à Dubréka» a-t-il expliqué.

À noter qu’après Conakry, le Festival International du Film Environnemental va se dérouler à l’intérieur du pays du 06 mars au 06 avril 2020.

Aissatou Diallo