Des femmes de Guinée réunies au sein d’un groupe d’ONG féminines étaient devant la presse ce mardi 25 février 2020. Et elles n’ont pas manqué de lancer des messages de paix à l’endroit des autorités publiques, de la communauté internationale et des professionnels des médias
Selon ces femmes, elles sont les premières victimes morales, sociales psychiques et physiques. C’est pourquoi elles ont préféré faire entendre leurs cris de cœur. À travers une déclaration, ces femmes ont émis plusieurs recommandations à l’endroit des acteurs sociopolitiques de la Guinée. «Aux gouvernants de préserver les acquis démocratiques, de garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens, de respecter et appliquer la loi, préserver les droits humains. Aux leaders politiques de tenir des discours plus responsables et non violents. À la société civile de renforcer la culture citoyenne et l’impartialité, de jouer son rôle de veille, d’alerte et de proposition de solutions aux crises sociales et d’observer la neutralité. Aux religieux de ne pas baisser les bras dans la médiation pour le maintien de la quiétude sociale et la paix, poursuivre les prêches et sermons en faveur de l’amour du prochain et de la cohésion sociale. Au vaillant peuple de Guinée de comprendre le sens de l’unité nationale, de privilégier l’amour de la patrie afin que l’honneur, la dignité et la responsabilité conquises en 1958 ne prennent aucune tâche, de sauvegarder la cohésion sociale » mentionne-t-on. «À la communauté internationale de poursuivre sans relâche les efforts de médiations pour une sortie de crise heureuse. Aux médias d’observer l’objectivité et l’impartialité dans le traitement de l’information, diffuser les informations crédibles et vérifiables, s’abstenir des communications violentes et incendiaires sur internet» recommande-t-on dans la déclaration.
Aissatou Diallo