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Reporter, témoin des faits

Lettre d’Algérie: “Celui qui n’est pas content n’a qu’à quitter le pays!”

Par Chahredine Berriah

Arrogant, méprisant, cynique… est le jeune ministre de la jeunesse et des sports, Sid Ali Khaldi qui, animant un meeting, jeudi dernier, dans le cadre de la campagne électorale pour la révision de la Constitution, s’est adressé aux algériens ne partageant par les idées du régime, en ces termes: “… Pour la première fois depuis l’indépendance, nous avons constitutionnalisé la Déclaration du 1er novembre et le hirak populaire. Et celui qui n’est pas content n’a qu’à changer de pays”. Aussi simple que cela.

Un grave dérapage, une insulte émanant d’un commis de l’Etat qui a provoqué un tollé général, et il a eu pour son compte sur les réseaux sociaux.

En vérité, les Algériens n’ont pas attendu ce “conseil” d’un ministre qui faisait déjà partie de la mafia politique précédente, comme son npère d’ailleurs au ministère de l’éducation, pour prendre les pirogues en direction des rives ibériques.

C’est à cause de ce ministre inconscient et de ses semblables que le grand pays d’Afrique se vide de ses compétences.

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Le plus insultant, c’est qu’il n’y a eu aucune réaction officielle du préseident de la république ou du moins le premier ministre. Ce qui veut dire que ce ministre ne pouvait insulter tout un peuple si les dirigeants ne ressentaient pas la même haine et le même mépris qui ne réclame que le départ de cette pège qui s’accroche au pouvoir comme un sangsue.

Sadomasochiste, ce régime continue d’humilier le peuple, tout en l’invitant, en même temps, à voter pour le projet de révision de la constitution.

Bien entendu, le pouvoir n’a besoin ni de meeting, ni de discours pour convaincre les électeurs à aller dimanche prochain aux urnes pour faire passer son projet, puisque de toutes les façons, il a cette honteuse magie de falsifier les résultats, de frauder. Sans être devin, le projet sera validé à l’unanimité.

Au fait, Monsieur le ministre, malgré toi, tes insultes, ton dédain et ton mépris, j’ai une bonne (ou mauvaise) nouvelle pour toi, j’ai changé d’avis: bien que je ne sois pas content, je ne quitterai pas mon pays

C.B