Par Chahredine Berriah
L’Algérien n’a plus un grand choix dans sa vie : ou il meurt du Covid-19, parce que mal pris en charge dans les hôpitaux ou négligeant la gravité du virus, ou il périt dans la Méditerranée en tentant de joindre l’autre rive, parce que ne supportant plus d’exister dans la peur et sans perspectives.
Les plus chanceux, pour être positif, croupissent dans une prison pour un mot, une phrase, une opinion jugée déplacés, diffamatoires, insultants….
Pour le reste des citoyens, ils sont carrément en sursis. Enfin, une catégorie ne faisant partie ni des uns, ni des autres, respire hypocritement grâce à son allégeance au pouvoir en place.
Dans cette situation unique, si l’on recensait la population réelle qui vit de manière effective, intellectuellement… d’esprit en Algérie, le grand pays d’Afrique ne compterait que le nombre d’un quartier invivable d’Alger.
C’est tout le drame d’un peuple, d’un pays-continent qui évolue en reculant. C’est le principe-même de l’entropie « Qui ne progresse, régresse ».
Une situation qui ne semble pas inquiéter ou même interpeller les hautes autorités de l’Etat. Ceux-là continuent de se complaire dans leurs mensonges, leur mal gouvernance, leur irresponsabilité.
Le coronavirus passera, l’été caniculaire aussi. L’Algérie survivra à coup sûr… mais sans sa jeunesse, son élite. Son vrai peuple !
J’ai peut-être trop dit. Qu’importe, je ne compte pour personne, peut-être… et tout compte fait, je n’ai pas le choix : j’ai la mer devant, le corona derrière et la prison au milieu…
C.B