L’on pourrait relever sans fioritures un petit problème non des moindres dans l’adoption de ce nouveau logo de la RTG. Il s’agit ni plus ni moins, d’une dichotomie pour l’équivalence phonétique du Nimba qui désormais d’un point de vue officiel est tantôt un « R » ou alors devient un « N » quand on se réfère à son usage dans le logo du projet du National branding !
Il me semble qu’à son premier usage public dans un mot, il remplaçait effectivement le « R » dans « Foire de Guinée » et repris à la place du « N » de « GUINÉE » dans le projet : Guinea branding logé à la DCI sous l’autorité du Ministre Directeur de Cabinet de la Présidence de la République de Guinée.
En termes de communication officielle c’est une faute ou un dilemme qui restera comme une confusion.
Il est tout aussi incompréhensible que la lucarne joyeuse que constitue la RTG et qui reste le canal par excellence pour vulgariser ce fameux « Logo pays » bien entendu que c’est un abus de langage ou un néologisme creux, car, pour un pays, on ne saurait parler de logo mais plutôt de sceaux parmi lesquels figure en bonne place l’armoirie ou l’emblème national et viennent s’adjoindre, le drapeau, la devise et l’hymne national sans oublier l’orthographe conventionnel de la dénomination du pays ou de l’Etat. Toutefois qui se heurte souvent à de petits problèmes comme on peut le constater avec regret ou inconfort. Exemple pour la Côte d’Ivoire qui est aussi déclinée en anglais autrement, la République de Guinée souvent appelée Guinée Conakry etc.
Bref, si cette confusion n’est pas corrigée dans les plus délais, se serait artistiquement contredire la quintessence de cette écriture brandée de « GUINÉE » exigée sur les actes (formulaires des lettres officielles) à côté de notre armoirie nationale.
Enfin, cela dénote une certaine insuffisance dans le dispositif national de la communication Institutionnelle publique. C’est-à-dire, l’absence notoire d’un centre de coordination nationale de la communication Institutionnelle publique qui échappe au ministère sectoriel en charge. C’est une obligation pour l’Etat de convenir à une signification scripturale de la représentation du Nimba dans les actes officiels.
Par Souleymane Doumbouya, Consultant Socioéconomique