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Reporter, témoin des faits

Me Lancinè Sylla dit à Blaise Goumou : «C’est fini, la non-assistance à personne en danger est établie … »

Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques Guinéennes Le Colonel Blaise Goumou, Gendarme, Officier de police judiciaire et ancien membre des Services spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, continue sa comparution à la barre du Tribunal criminel de Dixinn répondant aux questions des procureurs et avocats de la partie civile.  

Me Lancinè Sylla, avocat de Toumba, assène ses vérités à l’encontre du Colonel Blaise Goumou en posant ses questions : «Il y a eu deux officiers supérieurs d’honneur dans cette affaire, d’un côté, vous avez le Colonel Moussa Tiégboro Camara, qui a sauvé des leaders politiques Bah Oury et Cellou Dalein Diallo.  De l’autre côté, vous avez mon Commandant d’honneur aussi, Monsieur Aboubacar Sidiki Diakité, dit Toumba qui a eu à sauver également les trois leaders dont j’ai donné les noms ici. Et vous, de votre côté, vous n’avez rien fait. Et pourtant, vous êtes retrouvé là-bas dans les mêmes circonstances que ces deux, donc il n’a pas d’échappatoire pour vous. Sur cette question, je passe. C’est fini, la non-assistance à personne en danger est établie, c’est indiscutable, je n’en discute pas avec vous.». Et de poser cette question : « Lorsque vous aviez été là-bas d’après vos déclarations Monsieur Aboubacar Diakité dit Toumba et ses prétendus hommes, que vous lui attribués, se seraient mis à tirer çà et là. Vous n’avez pas compris lorsqu’il y a une telle situation, qu’il y ait un danger que vous avez l’obligation d’en informer les autorités judiciaires ou administratives pour que la commission de toutes infractions puisse être prévenue pour que ces effets puissent être limités ?». Le Colonel Blaise Goumou répond : «D’abord, j’ai largement expliqué le devoir qui m’était dévolu en tant que bon soldat, je vous ai expliqué. Je ne peux pas me confondre à quelqu’un qui a déjà commis des infractions et qui cherche à se faire repentir. J’ai sauvé mes hommes, j’ai quitté et j’ai laissé des forces qui étaient bien équipées qui pouvaient agir. Moi qui n’avais que six éléments par rapport à combien d’éléments, je ne pouvais pas sacrifier mes hommes… »   

Hadja Saran Camara