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Reporter, témoin des faits

Mohamed Touré : «Ils (Tawel & Djénè) pensaient défendre le Président (…) en disant ce qui leur a …».

Ce lundi 24 juin 2024, la Rédaction de Farafinainfo.com revient sur les faits marquants de l’[Actu de la Semaine en 3 Questions] en Afrique particulièrement la sortie médiatique du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré contre les médias occidentaux, le tout premier voyage du nouveau Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye à Paris. Et la condamnation des deux commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Ibrahima Tawel Camara et Djènè Diaby. Entretien avec … Mohamed Touré, Universitaire.

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1) – Le Capitaine Ibrahim Traoré, le désormais Président du Faso, est réapparu le jeudi 20 juin 2024 après tant de rumeurs concernant son absence et a présidé le Conseil des Ministres. L’homme fort du Burkina Faso s’en est, ouvertement et vertement, pris aux médias occidentaux en les qualifiant de «medias menteurs» et de «manipulateurs», tout en disant sans ambages : «N’écoutez pas les fakenews. Nous sommes là et continuons de travailler pour le bonheur du peuple burkinabé». Que pensez-vous de cette sortie médiatique du Président du Faso ?

 

 

La sortie du Président Ibrahima Traoré est une sortie de joie et d’espoir pour tous ses partisans. Sentiment de joie, du fait de revoir leur Président saint et sauf, et sentiment d’espoir, parce que le progrès annoncé va se réaliser. Cette sortie consiste aussi à rassurer les uns et les autres de sa survie et de sa déception des radios étrangères. Mais, tout cela doit se reposer sur la justice, la paix, la quiétude sociale et le respect des engagements afin de pérenniser

 

2)- Bassirou Diomaye Faye, le nouveau Président de la République du Sénégal, a pris part au Sommet mondial sur la vaccination, l’occasion d’une première rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron. Les deux chefs d’Etat ont échangé lors d’un déjeuner à l’Elysée. «Et ont exprimé leur volonté commune de donner une nouvelle impulsion au partenariat entre le Sénégal et la France, fondé sur un respect mutuel, un partenariat équilibré au service des intérêts réciproques des deux peuples, unis par des valeurs démocratiques partagées … ». Quel commentaire faites-vous de cette nouvelle volonté exprimée par les deux pays ?

Pour cette deuxième question, il est important de comprendre que tout pouvoir demande la coopération et la coopération nécessite l’application de l’effort en commun. Il est normal de tendre la main aux autres et d’être avec eux pour un développement efficace et durable car, aucun pays ne peut se développer sans l’apport des autres. Ce partenariat est une nécessité pour le Sénégal étant la capitale de l’Afrique occidentale française. Je voudrais inviter les deux parties au respect des conventions qui pourraient garantir et sécuriser les liens déjà établis. Impulser le partenariat est un puissant moteur de succès pour ces deux pays frères liés par l’histoire et cela servira de référence pour les autres.

 

3)– Djénè Diaby et Ibrahima Tawel Camara, deux Commissaires de la Haute Autorité de la Communication (HAC), se sont rendu coupables des délits de diffamation à l’égard du Chef de l’Etat et ont été condamnés à huit (8) mois d’emprisonnement dont sept (7) mois assortis de sursis et au paiement d’une amende de d’un million de Francs Guinéens. Quel Regard portez-vous sur cette sortie «euphorique» pour ne pas dire malheureuse deux de ceux et celles qui sont censés réguler les médias en Guinée ?

Mon regard sur cette sortie est celui de la déception et de méfiance. Déception dans la mesure où ils sont arrêtés pour avoir dit ce qui leur semblait vrai, mais qui ne se devait pas. Sentiment de méfiance parce qu’ils pensaient défendre le Président de la République en disant ce qui leur a couté après. C’est pourquoi il est mieux de dire et de défendre ce qui est normal, vrai même si cela déplait que de dire et défendre ce qui fait plaire, mais anormal. Ils savent bien qu’ils appartiennent à l’organe de régulation de la Communication et de l’information pour avoir dit ce qui ne fallait pas. Ils doivent comprendre que toutes bonnes décisions s’appuient sur de bonnes informations et le contraire aussi se réalise ainsi. Nous devons contrôler ce que nous disons, quand et comment car, tout ce qui nous arrive émane de ce que nous disons ou faisons. Merci beaucoup pour cette confiance renouvelée !

 

Rédaction de Farafinainfo.com

 

 

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