Farafinainfo.com – Actu Sociopolitiques Guinéennes – Les nombreux citoyens guinéens, qui refusent catégoriquement d’utiliser le VPN, sont totalement coupés du monde depuis plus d’une semaine. Parce qu’ils n’arrivent pas du tout à passer des messages (écrits et vocaux) et autres appels sur WhatsApp, Facebook. Certains d’entre eux, qui en souffrent en silence, ont pris la parole et expriment leur ras-le-bol …
«Je crois que la perturbation de l’Internet n’honore pas les autorités (publiques), parce que quelque part, ils sont responsables de cette situation. Tout de même, si cet outil n’est pas un droit fondamental, ce qui reste clair, il fait partie aujourd’hui de la vie intégrante des internautes», laisse entendre Faya Kamano, Enseignant-Chercheur à l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia avant de souligner l’importance de l’Internet dans nos sociétés : «Si parfois, l’accès à l’Internet est restreint, cela peut causer des répercussions sur nos travaux de recherches et sans oublier les activités entrepreneuriales (de nombreuses personnes). De nos jours, cet outil joue un grand rôle pour n’est pas dire primordial pour tout développement et participe ainsi au succès de la plupart des entreprises. Alors ce problème mérite le plus rapidement possible d’être résolu».
Une souffrance en partage
Même constat chez l’étudiante, Mariama Saoudatou Bah se lamente : «La restriction de l’Internet est un problème très délicat et pire. On ignore ce qui est à la base de tout ça. Comme vous le savez, nous sommes au XXIe siècle. Donc c’est presque impossible de vivre sans Internet. Car nous évoluons dans un monde pratiquement digital. Personnellement, je n’arrive plus à faire mes recherches à la bibliothèque comme avant parce que la connexion est très mauvaise. Ainsi l’utilisation du VPN, c’est comme voler le réseau d’un autre pays et je trouve ça vraiment anormal». Amadou Korka Diallo – étudiant de son état, avec un air triste – déplore cette restriction des réseaux sociaux : «La perturbation de l’Internet n’est vraiment pas agréable pour l’ensemble des citoyens guinéens qui sont habitués aux différents réseaux. Surtout ceux qui travaillent avec ces réseaux sociaux (Facebook, Twitter …) voire les entreprises et plus loin les Banques qui sont devenues d’ailleurs digitales. Donc l’Etat doit prendre toutes les mesures nécessaires afin trouver une solution pérenne à ce problème».
Abdoulaye Baldé
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