Procès du 28 Sept – Blaise Goumou : «Toumba et ses hommes ont fortement battu Sidibé qu’on appelle Commando»
Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques Guinéennes – Le Colonel Blaise Goumou, Gendarme, Officier de police judiciaire et ancien membre des Services spéciaux, de la lutte anti-drogue et du grand banditisme, est toujours à la barre du Tribunal criminel de Dixinn répondant aux questions des procureurs et avocats de la partie civile.
Le Colonel Blaise Goumou relate et révèle : «Je ne cherche pas des preuves ailleurs pour coller à lui (Toumba), mais je me replonge dans sa propre déclaration. Quand un lieutenant arrache les galons d’un Colonel (…) et tire sur son Président, le Président de tous les Guinéens. Quand les éléments de Toumba s’accrochent à un Colonel et l’humilient, on se demande dans quelle armée, on se trouvait ? C’est pourquoi je dis qu’ils ne l’ont pas connu. S’ils l’avaient connu dans ses différents agissements, ils l’auraient apprécié de quel genre officier, ils ont à faire.». Me David Béavogui laisse entendre : «Vous savez que je vous crois ? Est-ce que vous savez que moi, je vous crois. Vous avez connu le Commandant Ibrahima Kalil, je pense Sidibé ?». «Sidibé, il a été molesté», répond le Colonel Blaise Goumou. Me David Béavogui insiste : «Vous pouvez nous dire les raisons ?». «Je ne sais pas, j’ai appris qu’il a été fortement molesté et déposé à l’hôpital», explique Blaise Goumou. Me David Béavogui poursuit : «Parce qu’il s’est entêté à porter un béret rouge en tant que gendarme. Il est là oui ou non ?». «En tout cas, il a été molesté, je ne connaissais pas le motif, mais, nous étions maintenant ailleurs et nous avons appris que Toumba et ses hommes ont fortement battu Sidibé qu’on appelle Commando. Il est bien placé pour nous parler de l’homme», indique Blaise Goumou. Me David de révéler : «Vous savez que les procureurs ont dans leurs gibecières deux types de questions. Et vous êtes procureur, et dans l’exercice de vos fonctions, vous avez deux types questions : une question à charge et une question à décharge».
Hadja Saran Camara