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Reporter, témoin des faits

Réouvertures des universités en Guinée : Ces vendeuses qui se frottent les mains

Hadja Foulématou Bangoura, Adama Kourouma et Maciré  Soumah ne sont pas des étudiantes, certes, mais elles ont souffert de la fermeture des universités du moins de l’université Général Lansana Conté de Sonfonia. Elles sont tout heureuses de la réouverture des universités. Elles se sont confiées à notre reporter…

 Depuis le mardi 7 septembre 2020, les étudiants ont repris le chemin des différentes universités guinéennes. Et la réouverture des portes de l’université Général Lansana Conté a fait des heureux, pas seulement que dans le rang des étudiants. «Je vends des fournitures scolaires : cahiers, stylos, agendas … devant l’université de Sonfonia», se confie Adama Kourouma. Autant vous dire que cette mère-vendeuse a souffert  durant les mois de fermeture des écoles pour cause d’épidémie de coronavirus. «Ces derniers mois ont été particulièrement difficiles pour moi. J’ai du mal à subvenir aux besoins de ma famille notamment mes trois enfants. Maintenant ça va (depuis la réouverture des universités en Guinée), les autorités publiques doivent lever le confinement, sinon ce n’est pas du tout bon pour nous, les pauvres.» Quant à Hadja Foulématou Bangoura, elle a renchéri : «Je gagne ma vie en vendant les gâteaux ici mais la pandémie de coronavirus a porté un rude coup à nos petites activités. Et la fermeture des écoles a aggravé notre situation, car je ne vendais plus et j’avais du mal à nourrir mes enfants. Cette pandémie nous a tant fait souffrir.» une activité

                                                                 Un petit commerce rentable

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 Ça peut ne pas paraître du tout visible pour ceux et celles, qui ne sont pas des fins observateurs, surtout quand on se fit de la taille de son petit commerce ou du volume de son bol d’attiéké.  Son commerce est petit, certes,  mais rentable.  Lisez bien entre les lignes de ses propos ! «Moi, je vends de l’attiéké. Quand on a fermé l’université, j’ai continué à vendre chez moi, mais je ne gagnais plus la même somme d’argent qu’en vendant à l’université», a révélé Maciré Soumah. Autant vous dire que son chiffre d’affaires avait fortement baissé pour cause de la fermeture des universités. Et  cette vendeuse de parler de son commerce si rentable : «A l’université, je peux vendre jusqu’à 23 kilogrammes d’attiéké en un seul jour et faire un bénéficie de 200.000 francs guinéens, mais à la maison, j’arrive à peine journellement à écouler 15 kilogrammes.»  Et le prix du plat est à la portée de toutes les bourses, du moins à partir de 5.000 francs guinéens : un plat coûte à 5.000 francs guinéens, un plat avec poisson est vendu à 10.000 francs guinéens et un plat avec poulet à 15.000 francs guinéens.

Odine Bitki