Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques – Sékou Souapé Kourouma – un responsable du RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir en République de Guinée, qui faisait partie de la délégation des acteurs sociopolitiques guinéens qui s’est rendue à Bissau, était, ce mardi 27 décembre 2022, l’invité de l’émission «On refait le monde» de nos confrères de Djoma TV – est revenu de cette visite en terre bissau-guinéenne en compagnie de Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée)
Revenant sur cette audience, ce responsable de l’ancien parti au pouvoir rappelle : «Je ne sais pas pourquoi vous demandez tant de détails, ce qui est certain (…) Vous savez que nous sommes organisés au sein d’une plateforme, vous avez les alliances des partis du RPG Arc-en-ciel, vous avez l’UFDG, l’ANAD, vous avez le FNDC politique avec l’UFR, vous avez le FNDC, toutes ces alliances sont connues à l’interne et à l’externe. Donc, ce n’est pas une surprise, si le Président en exercice de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), qui suit l’évolution politique dans nos Etats, observe que les partis cités n’ont pas pris part au dialogue (inter guinéen) organisé dans notre pays. Vous savez très bien qu’il y a eu la Conférence des Chefs d’Etat le 4 décembre (2022), qui a décidé qu’il fallait continuer la consultation et élargir pour que le dialogue soit inclusif. Donc, on a été contactés. Moi, j’ai été demandé à représenter le parti (RPG Arc-en-ciel), donc nous sommes arrivés et nous avons été reçus hier (lundi 26 décembre) par le Président (Umaro Sissoco Embalo’) au Palais Présidentiel à Bissau ici. Nous sommes à Bissau à sa demande».
«L’exception doit se limiter dans un temps précis»
Répondant une question portant sur les perspectives après cette audience à Bissau, Sékou Souapé Kourouma laisse entendre : « Nous sommes prêts à aller au Dialogue, même si c’est demain. Le Président (Colonel Mamadi Doumbouya), moi je ne sais pas les inaugurations qu’il est en train de faire, parce que je ne suis pas à Conakry. Nous sommes dans une période d’exception, le Président doit savoir qu’il est un Président d’exception ! Donc l’exception doit se limiter dans un temps précis, qui est les vingt-quatre (24) mois. Maintenant, il faudrait sortir de ce temps d’exception par les élections libres, transparentes, régulières et inclusives. C’est ce que nous recherchons. C’est pourquoi nous sommes en train de discuter, parce que les autorités qui en seront issues, il faudrait qu’il n’y ait pas de possibilité de contestation des différentes consultations électorales auxquelles nous aurons à faire face …»
Hadja Saran Camara