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Reporter, témoin des faits

Soninké Diané, Acteur du Développement : «Nous devrions condamner avec la dernière énergie les violences faites aux femmes et aux filles »

Ce lundi 28 septembre 2020, la Rédaction de Farafinainfo.com a fait réagir son invité aux faits marquants de l’actualité de la semaine écoulée en République de Guinée et dans la sous-région Actu de la Semaine en 3 Questions– Entretien…

 Que pensez-vous des propos controversés des leaders politiques en cette période de campagne électorale ?

Les Leaders politiques doivent désarmer leurs plumes, et leurs langues. Les ambitions sont certes légitimes mais elles doivent être plus responsables. Comme un ancien président : «Tout le monde ne peut pas être président de la République et en même temps».  La vie de la Guinée ne va pas s’arrêter à cause d’une élection présidentielle. Évitons les paroles violentes pendant cette période de campagnes. La violence, n’est pas un projet ni un programme de gouvernance. Il faut éviter de créer la psychose de peur chez les citoyens Guinéens…. Les partis politiques doivent séduire les électeurs par la qualité de leurs programmes et projets en les véhiculant dans la langue officielle et les langues du terroir.

 Bah N’Daw, Président de la Transition au Mali a nommé Moctar Ouane, Premier-Ministre de la Transition.  Un diplomate chevronné à la Primature pour sortir le Mali de ce mauvais pas ?

Je pense que le peuple Malien devrait faire confiance aux acteurs politiques actuels pour permettre la réussite de cette transition. Chaque partie doit jouer sa partition pour un Mali avec les Maliens nouveaux par la citoyenneté et le civisme. Car le Mali a connu assez de transition, qui sape malheureusement sa construction vers un Etat moderne et fort. Je crois au peuple Malien, il sortira plus grand dans cette crise.

Affaire Sidiki Diabaté et Mamacita, n’est-ce pas une histoire d’amour qui montre sa face sombre ?  

Beaucoup de femmes vivent dans «une prison discrète, voire invisible, faite de harcèlements, d’étouffements et d’inquiétude». C’est comme si cette violence quotidienne était sournoisement admise par notre culture ? Nous devrions condamner avec la dernière énergie les violences faites aux femmes et aux filles, et exiger des sanctions exemplaires et fortement dissuasives et laisser la justice faire son travail.

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