Ce lundi 7 septembre 2020, la Rédaction de Farafinainfo.com a fait réagir son invité aux faits marquants de l’actualité de la semaine écoulée en République de Guinée et dans la sous-région –Actu de la Semaine en 3 Questions– Entretien…
Que pensez-vous du dépôt du dossier de candidature du Pr. Alpha Condé, Candidat du RPG Arc-en-ciel à l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre 2020 ?
En tant que démocrate et acteur de la société, je respecte le choix des uns et des autres. Surtout que juridiquement, je ne vois pas d’inconvénient. Car, nous sommes dans une nouvelle République avec la nouvelle Constitution du 22 mars 2020. Mieux, c’est le choix de son parti, RPG Arc-en-ciel
Enfin, El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo revient dans le processus électoral en tant que Candidat de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) à l’élection présidentielle guinéenne du 18 octobre prochain après le boycott du double scrutin – référendaire et législative – du 22 mars 2020. Quelle analyse faites –vous de cette nouvelle donne politique du leader de l’UFDG ?
Notre classe politique doit avoir le sceau d’homme d’Etat… Cela faciliterait la construction des valeurs de la République surtout. Refuser de participer au double scrutin référendaire – législative, et être candidat à l’élection présidentielle, c’est dichotomique. Je comprends aussi que la plupart des acteurs politiques en Guinée sont des commis de l’Etat reconvertis en politique, le mélange peut ne pas prendre … Il y’est question de parcours, de vision… qui sont des déterminants. Les partis politiques doivent aller aux élections, la politique de la chaise vide n’est pas profitable. Allons voter dans la paix et la quiétude sociale. Que le meilleur gagne pour l’intérêt de notre pays, la Guinée. Quand la Guinée gagne personne n’a perdu.
Le Sénégal sous les eaux après les pluies diluviennes des derniers jours. Peut-on mettre en cause la politique de l’urbanisation des villes africaines ?
L’habitation a pris le pas sur l’urbanisation dans nos pays africains. Il faut de très bonne politique d’urbanisation et d’habitat pour réduire les risques d’inondation qui ont des conséquences énormes : pertes en vie humaine, destruction des biens privés et publics…. Nos États font fi des caprices et la colère de la nature…Donc du coup, les aménagements ne sont pas conséquents. C’est une insuffisance qui frappe nos États de plein fouet. Les pays développés ne sont pas épargnés par ce phénomène, donc l’Afrique, qui refuse de procéder à des viabilisations pointues, peut se retrouver dans une situation de catastrophe…. Ce qui est dommageable à la structure économique du pays.
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