Le procès dans l’affaire dame Fatoumata Bah utilisée comme bouclier humain à Wanindara, épicentre de la contestation anti-troisième mandat et nouvelle Constitution en Guinée, situé dans la commune de Ratoma en banlieue de Conakry, contre Mamadou Lamarana Bah, policier, présumé auteur a été ouvert ce mercredi 18 mars 2020 au tribunal de première instance de Dixinn.
Dès l’ouverture, cette première journée a été consacrée à fixation de la caution à payer. Alors que la partie civile a proposé 50 mille, le juge a fixé la caution à trois cent mille francs guinéens.
À noter que dame Fatoumata Bah a porté plainte contre le policier Mamadou Lamarana Bah pour enlèvement séquestration, coups et blessures volontaires. Il est à souligner que l’accusé et son avocat ont brillé par leur absence.
Pour rappel, c’est lors d’une manifestation anti-nouvelle Constitution en janvier dernier que dame Fatoumata Bah a été utilisée comme bouclier humain par des hommes en uniforme.
Après fixation de la caution, le procès a été renvoyé au 1er avril prochain pour l’ouverture des débats.
Affaire à suivre
Aissatou Diallo