Farafinainfo.com – Actualités Sociopolitiques – Bah Oury Amadou, ancien Ministre de la Réconciliation Nationale et président de l’UDRG (Union des Démocrates pour la Renaissance de Guinée), qui se fait des cheveux blancs pour la réussite de la présente transition guinéenne sous la conduite du Colonel Mamadi Doumbouya, Président de la Transition, prodigue des conseils à ce tombeur du Pr. Alpha Condé, ancien Président de la République de Guinée.
Bah Oury Amadou, président de l’UDRG
« Nous avons besoin d’un accord avec la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, ndlr). Il ne faut pas jouer avec ça, parce qu’il y va avec la stabilité de la Guinée. Nous avons des finances publiques complètement faibles, avec une absence de consensus politique à l’intérieur du pays, des fractures sociales aggravées. Vous (le Président de la Transition) avez besoin de paix, de stabilité pour que la population qui a faim ne puisse pas exploser sa colère », conseille-t-il au Chef de la junte militaire sur sa page Facebook. Cet homme politique, qui fait partie des tout premiers leaders politiques reçus pour ne pas dire le premier reçu par le tombeur du premier Président démocratiquement élu de la Guinée, se fait des cheveux blancs pour son pays et enfile son coutume du grand frère pour conseiller son jeune frère avant qu’il ne soit pas trop tard.
« Il (Mamadi Doumbouya) vous faut de l’aide »
Ancien Ministre de la Réconciliation Nationale ne passera pas par quatre chemins pour dire en terme clair au Président – Colonel Doumbouya : « Il vous faut de l’aide. Et qui va nous aider pour passer cette mauvaise passe ? C’est la communauté internationale qui elle conditionne toute son action avec des décisions qu’elle pourra prendre » tout en recommandant : « Il faut renforcer le dialogue intérieur. Parce que si nous ne nous entendons pas, les autres ne pourront pas nous aider. Il faut que nous nous entendions pour trouver les formes et les approches indispensables pour que malgré les différences, nous puissions nous parler, constater qu’il y a des points de convergence et de désaccord parce que la vie, c’est ainsi. Mais que ça ne soit pas des points qui peuvent amener à des confrontations pour dénombrer le nombre de morts et de personnes arrêtés et l’intensité de la crise dans le pays »
Hadja Fanta Touré