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Reporter, témoin des faits

ALGÉRIE : Abdelmadjid Tebboune réélu président de la République pour un second mandat

Ce n’est qu’une semaine de la tenue de l’élection présidentielle anticipée du 7 septembre, La Cour constitutionnelle a proclamé Abdelmadjid Tebboune, président de la République algérienne démocratique et populaire pour un second mandat, suite à sa victoire à la Présidentielle du 7 septembre 2024 avec 84,30% des suffrages exprimés.

Selon l’agence de presse officielle APS « Il est mentionné dans la proclamation des résultats définitifs de l’élection du président de la République, qu’en vertu de la décision numéro 7 de la Cour constitutionnelle du 12 septembre 2024 concernant le recours contre les résultats provisoires introduit par le représentant du candidat Hassani Cherif Abdelaali pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP) et en vertu de la décision numéro 8 de la Cour constitutionnelle du 12 septembre 2024 concernant le recours contre les résultats provisoires introduit par le représentant du candidat Aouchiche Youcef pour le Front des forces socialistes (FFS), et après avoir écouté les membres rapporteurs, examiné différents documents électoraux, y compris les bulletins nuls et les procurations, et rectifié les erreurs matérielles, la Cour constitutionnelle est parvenue aux résultats définitifs suivants :   – Nombre total d’électeurs inscrits à l’intérieur du pays et à l’étranger : 24.351.551 – Nombre total d’électeurs votants : 11.226.06 – Taux global de participation : 46,10%  – Bulletins nuls : 1.764.637   – Suffrages exprimés : 9.461.428 – Majorité absolue : 4.730.715 »

Selon le même média « Considérant qu’en vertu de l’article 85 (alinéa 2) de la Constitution, l’élection est acquise à la majorité absolue des suffrages exprimés des électeurs et considérant que le candidat Tebboune Abdelmadjid a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés des électeurs, la Cour constitutionnelle proclame M. Tebboune Abdelmadjid président de la République algérienne démocratique et populaire pour un second mandat. Il entre en fonction aussitôt après sa prestation de serment, conformément à l’article 89 de la Constitution ».

Au-delà de ces résultats officiels, fortement contestés par les Algériens, dans le sens où le taux de participation a été exagérément gonflé, le mandat du nouveau ancien chef d’Etat ne s’annonce guère de tout repos, eu égard au pouvoir d’achat, aux fléaux sociaux, à une administration bureaucratique, une justice injuste et à la réduction de la liberté d’expression, entre autres…

 

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