Actu Sociopolitique de Farafinainfo.com – Joachim Baba Milimouno, le Coordinateur de la Cellule de Communication de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée), était, ce mardi 7 juin 2022, l’invité de l’émission «Les G.G» de nos confrères d’Espace TV pour passer en revue les toutes dernières actualités sociopolitiques de la République de Guinée…
«Je suis désolé que vous analysez comme ça. Je dis que je suis désolé, même déçu ne pas faire la chronologie des choses. Qu’on aille casser sa maison, c’est récent ! Qu’on lui enlève sa plantation de Coyah, il a fallu que lui-même en parle, vous ne saviez pas. Qu’on vienne lui sortir de sa résidence de Dixinn. Mais, c’est nettement postérieur à nos prises de position (…) Il faut faire la chronologie des faits. Nos récriminations vis-à-vis du Ministre (de l’administration du Territoire et cde la Décentralisation, ndrl) et du CNRD (Comité National du Rassemblement pour le Développement, ndrl) date d’avant le délogement des leaders politiques Cellou (Dalein Diallo) et Sidya (Touré). Lorsque le Colonel Mamadi Doumbouya est venu à la mosquée, là il n’a pas reçu l’accueil qu’il avait au départ. Il n’avait pas encore commencé le processus de récupération des biens ! Et jusqu’au 4 février (2022), nous avons soutenu le processus de récupération des biens et domaines de l’Etat, notre position est restée inchangée. Ce que nous avons déploré, c’est la méthode, mais cela ne rentre pas en ligne de compte de nos récriminations vis-à-vis du CNRD et des autorités de la transition», dit et redit Joachim Baba Millimouno pour justifier la radicalisation des positions de son parti politique à l’égard du CNRD, la junte au pouvoir en République de Guinée. Et de marteler : «Et non le fait de retirer à Cellou Dalein Diallo sa villa ! Et vous-même journalistes, ici, vous n’avez pas été d’accord qu’il ait saisi la justice qu’on aille démolir sa résidence. Soyons d’accord avec les principes. Vous savez ce que je dis souvent à quoi ça sert d’adopter des principes de fonctionnement, si on n’est pas prêt à les respecter !».
Hadja Saran Camara