Conakry, le 18 janvier 2022, El Hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG (Union des Forces Démocratiques de Guinée) et de la Coalition ANAD (Alliance Nationale de l’Alternance pour la Démocratie) est maintenu Porte-parole du CPP (Collectif des Partis politiques) nonobstant l’opposition de certains leaders politiques notamment Sidya Touré de l’UFR (Union des Forces Républicaines), Dr. Ousmane Kaba du PADES (Parti des Démocrates pour l’Espoir), Dr. Faya Lansana Millimouno du BL (Bloc Libéral).
Dr. Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG, qui défend évidemment la désignation de son leader politique comme Porte-parole du CPP, a laissé entendre : « Le choix de la majorité, qui s’est dégagé, est à prendre ou à laisser. Au moins sept coalitions sont d’accord que Cellou Dalein Diallo soit le porte-parole du CPP »
«CPP deviendra Cellou Porte-Parole»
Sauf que Badra Koné, président de la NGR (Nouvelle Génération Politique) ne partage pas la position du Dr. Fodé Oussou Fofana et il l’a fait savoir sur les ondes de Ndimba Radio dans l’émission «Cartes sur table» en ces termes : «Fodé Oussou Fofana s’est désolidarisé et a voulu désavouer Sidya Touré. C’est ce que je n’ai pas voulu. Je voudrais le rappeler à l’ordre», tout en poursuivant ses explications : «Je pense que le porte-parole ne se fait pas parce qu’on n’est pas le plus grand parti en tout cas dans une union ou un rassemblement politique, ce n’est pas fait pour ça. Si le principe devait être celui qui mobilise plus il faut lui donner la parole, le même principe voudrait qu’on dise ! Ecoutez, on ne va pas aller aux élections, c’est lui le meilleur, donnons-lui le pouvoir». Plus loin, il a martelé que si Cellou Dalein Diallo reste le porte-parole du CPP (Collectif des Partis Politiques), le CPP s’appellera le CPP : Cellou Porte-Parole». Ce qui sous-entend que le CPP pourrait se vider des leaders politiques qui s’opposent ouvertement à la désignation du leader de l’UFDG comme porte-parole. Attendons les jours à venir pour voir plus clair.
Sauver ce qui peut l’être
«Une scission de fait ? Je ne le dirai pas encore ! Nous ferons tout pour que nous puissions entendre. Nous voudrions être ensemble. Il n’y a pas d’organisation sans tête», a martelé Aliou Condé, un des vice-présidents de l’UFDG dans l’émission «On refait le monde» de Djoma TV. Comme pour dire que les leaders politiques vont accorder leurs violons et parler d’une seule et unique voix pour maintenir à vie le Collectif des Partis Politiques.
Hadja FantaTouré