Par Chahredine Berriah
Des centaines de morts par jour, manque d’oxygène, de lits et de personnels médicaux et paramédicaux, pénurie de médicaments anti covid-19… la notion de la nation, de l’Etat est en train de disparaître dans un pays où le président de la république bananière n’a pas soufflé l’ombre d’un mot à l’adresse des Algériens pour les rassurer… ou du moins les soutenir en cette période tragique de la pandémie.
Ou bien si, il parle de la situation en Tunisie, en Libye. Comme s’il était déconnecté de son pays.
Devant la démission du gouvernement et l’indifférence du régime scélérat, la population a pris le taureau par les cornes pour se prendre en charge. Ainsi, des collectes de fonds se fond dans chaque commune, la diaspora algérienne a été appelée à la rescousse pour venir en aide à leurs concitoyens livrés à eux-mêmes.
Les 58 wilayas (départements) que compte l’Algérie sont devenus des Etats fédéraux. Et jamais l’adage « Chacun pour soi, Dieu pour tous » n’a trouvé son véritable sens qu’en cette période de pandémie.
Un élan de solidarité jamais vu, depuis l’indépendance en 1962, qui a redonné l’espoir à des dizaines de milliers de patients mourants. Des concentrateurs de d’oxygène, des stations de production de l’oxygène ont été acquis par les citoyens en un temps record.
Comment un pays riche par son pétrole et son gaz n’est pas capable de fournir de la vitamine C aux pharmacies et de l’oxygène aux hôpitaux ?
Le pouvoir, qui a dilapidé des millions de dollars pour les élections législatives truquées, ne peut ne pas avoir de l’argent pour soigner ses malades.
Cette pandémie est tombée à point nommé pour le pouvoir militaire afin d’assujettir son peuple à ses lois, pour l’abêtir, l’assassiner. C’est de la non assistance à personne en danger.
« L’Algérie nouvelle » de Tebboune est celle-là : enfoncer davantage le peuple dans sa misère, ses frustrations, malheurs… accélérer son désir à quitter son pays, comme jamais.
Le plus grand pays d’Afrique ne l’est que par le mensonge, l’injustice et la lâcheté….
C.B